Penser, penser trop et avoir trop de choses à penser.

Entre penser et se prendre la tête : de la nécessité à la coquetterie.

Au secours, je pense trop ! Est-ce grave, docteur?
Non, ce n’est pas grave, c’est même tout à fait normal. La bonne nouvelle, c’est que votre cerveau est conçu pour ça!

Les neurosciences nous le confirme : le cerveau ne s’arrête jamais!

Le cerveau est conçu pour penser en arborescence et relier des éléments sans lien apparent entre eux. Combien de fois m’a-t-on dit “ne penses à rien!” ou “tu penses trop!”? J’y ai longtemps opposé une réponse farouche :” I M P O S S I B LE!”.
Les neurosciences me donneront, tout de même, plus tard, raison : le cerveau ne s’arrête jamais!
Une expérience fut menée sous scanner, demandant aux patients de ne penser à rien. L’analyse scientifique fut révélatrice : différentes zones du cerveau s’activent même lorsque l’on pense être au repos. Ces zones sont dites d’introspection : c’est lorsque l’on s’arrête que l’on peut assimiler nos expériences passées et tirer le meilleur parti de nos précédents apprentissages de vie.

La prise tête est la perte de contrôle de la pensée

La mauvaise nouvelle, car il y en une, c’est que si vous laissez aller vos pensées au gré de vos angoisses et de vos peurs, elles iront dans une direction qui vous échappe, voire, vers de nouvelles contrées potentiellement anxiogènes. Ce genre de situation, durant laquelle, vous vous retrouvez, l’air de rien, à penser à la remarque désobligeante de votre grand-tante, dite il y’a de cela 15 ans, déclenchera en vous, tout d’un coup, moultes émotions négatives!

Le remède : vivre l’instant présent

Là où le bât blesse, c’est lorsqu’il n’y a pas de lâcher prise : vous activez en permanence différentes zones de votre cerveau en simultané, ce qui crée des sortes de courts-circuits. Le concept de charge mentale est né, rendu célèbre par cette illustratrice, Emma. Au lieu d’être connectée sur votre moment présent, vous sollicitez votre mental pour s’occuper d’autre chose que ce sur quoi il devrait se concentrer à ce moment précis. Va-et-vient, manque de concentration, tension et fatigue nerveuse s’en suivent par ricochet. Le stress causé par ces sautes “d’humeur” crée des lésions cérébrales fort heureusement réversibles. Programme de rêve…!
Le remède? Se concentrer sur le moment présent permet de lâcher prise. Et comme le dit si bien ma prof de yoga :
“Tes problèmes seront toujours là à la sortie de ta séance. Ton heure, vis-là maintenant, elle n’est que pour toi”.
L’info stressante : Nous restons focalisés sur une tâche 3 minutes en moyenne, et il nous en faut 23 pour récupérer après une interruption. La perte d’efficacité équivaut à une baisse de 10 points de QI – pire que de fumer un joint avant d’aller au bureau !

Ne laissez pas aller vos pensées au gré de vos angoisses et de vos peurs !

La charge mentale, un problème typiquement féminin?

La surcharge mentale un problème typiquement féminin ?

Aussi, l’on a souvent identifié ce problème de charge mentale comme typiquement féminin. Comme si le fait de penser à plusieurs choses à la fois, voire, de s’occuper d’autres choses que de soi-même est un problème typiquement féminin, par excès de dévouement et d’altruisme. Pendant ce temps-là, les mâles, égoïstes de leur état, arrivent à faire la part des choses. Curiosité de sexisme inversé, de nombreux hommes s’en plaignent crescendo… les divorces et gardes alternées auraient eu raison de ce sexy-centrisme? Difficile de s’en réjouir!
Si Ergo Sum, “Je pense donc je suis”, est un super concept. Le multi-ergo-sum, quand à lui, mérite quelques révisions techniques… Une chose à la fois! #minutepapillon

On a testé!

Cahier d’exercices anti-stress simple et reposant dans le nouveau livre de Patrick Collignon, coach et auteur actif dans le développement personnel : salutaire et vivifiant.

Le Lab dans votre boite à messages

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