
Un froid polaire s’abat sur la Belgique dans les prochains jours. Hormis l’idée qu’il est à priori normal qu’il fasse glacial en hiver et que la météo reste toujours autant un sujet de conversation – une valeur sûre par les temps qui courent (il vaut mieux parler de Vortex que de la Syrie, conflit qui se déroule sous nos yeux dans la froideur générale), le froid a tout de même quelques vertus : il permet de geler certaines situations qui pour sortir des chardons ardents et tuer les microbes. Face à l’épidémie de grippe et de drames, il serait souhaitable que certaines sources nocives puissent être éradiquées. Alors vive le froid de gueux, mais pour celui qui n’a pas froid aux yeux car chat échaudé craint l’eau froide.Salma – Kalife du Lab


On vous laisse quand même savourer son antisèche pour consoler les victimes de fusillades : Donald, ta feuille est recto-verso.

On Refait La Semaine : Puits sans fond.
Le tonneau des danaïdes version PS : les scandales à répétition, la fin d’un parti ?
Tout fut possible y compris les excès : le propre de tout parti trop victorieux qui se sent intouchable jusqu’à en perdre le sens de la réalité. Rédhibitoire pour toute pensée politique, pire encore pour une pensée égalitariste.
L’ILLUSION DU JOUEUR
Vous avez tiré 3 fois de suite la mauvaise carte et vous vous dites, c’est bon, ça va s’arrêter. Sauf que le hasard n’a pas de mémoire et à un certain stade, cela devient de l’acharnement du hasard. Puis, tous les scandales ne sont pas liés au PS, mais comme le PS est sur la sellette, notre vision devient sélective.
“L’EXPÉRIENCE S’ACHÈTE PAR LE MALHEUR. ” HONORÉ DE BALZAC
En l’état, il ne survivra pas. Il va devoir mourir pour renaître de ses cendres et faire de ceci une opportunité pour apporter une vraie réponse à ce qu’on attend du socialisme. Le PS a urgence, les autres partis gagnent du temps, c’est tout. S’il refuse de l’admettre, on devra le mettre en respiration artificielle, mais il sera clopinant tout le reste de son existence. A lui de voir.
Deux vendredis par mois à 18H30, retrouvez mon décryptage de la semaine à travers une expression dans On Refait La Semaine sur Bel RTL aux côtés de Patrick Weber. Prochain rendez-vous : 09/03

Dutroux et la question (brulante) de la perpétuité : rencontre du feu et de la glace
L’affaire est restée gelée, traumatisant une génération entière, celle de toutes les Julie et Melissa. A chaque sortie de cette affaire, l’opinion publique, pétrifie, hurle de douleur au feu qui est jeté sur sa peau glacée. Personne ne veut ouvrir ni entendre quoique ce soit à propos de ce que les médias internationaux appellent « le monstre belge ».
Pourtant, Bruno Dayez amène une vraie question sur le rôle des prisons dans notre système sociétal et judiciaire ainsi que la question philosophique de la peine à perpétuité. Philosophiquement, si l’on emprisonne à vie, n’ôte-t-on donc pas petit à petit la vie de cet accusé, déguisant ainsi la peine de mort et agissant selon la loi du Talion? De plus, sa métaphore du trou noir du lavabo est criante : ceux qui ont mis en danger le fonctionnement de leur société sont jetés dans le trou noir d’un lavabo. Personne ne veut regarder ce qui s’y passe derrière. Pourtant, certains en ressortent….Dans quel état?
Lire le dossier dans Le Vif, on n’aura fait plus complet.
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Signifie la tendance fâcheuse d’un groupe à s’installer en juge sans passer par le tribunal : le tribunal s’installe dans la place publique. Les résultats d’une enquête deviennent accessoires, à l’obligatoire : saisir l’opinion publique via les médias qui devient le tribunal. A consommer avec grande modération. Effets indésirables : aggravation de la diffamation, perte de visibilité des cas les plus sérieux, déstabilisation de la vie politique. Remède possible : réhabiliter la justice (célérité …) afin que seule une enquête judiciaire puisse poser une suspicion sérieuse et recevable.
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