Le belge serait quasi deux fois plus généreux que l’espagnol en cadeau de Saint-Valentin ! On a beau parler d’anti-consommation, on dirait tout de même que faire un cadeau à sa moitié reste une valeur refuge.

Consommer pendant la Saint-Valentin relève du rite social “puisque la société me dit de le faire, je peux dépenser sans culpabiliser”. Ce qui change au fil du temps, c’est la façon dont on utilise ce budget (160 euros en moyenne, quand même !). Si le resto reste en tête, dans la mouvance “collectionner des moments, pas des trucs”, on préfère par exemple partir en week-end ou faire des mini-escapades. Autre point fort, super classique : les hommes dépensent plus que les femmes. Le féminisme n’est pas encore passé par là…

Le prix n’est pas le même, c’est sûr. Mais des possibilités s’offrent à nous : certains restos ont par exemple mis en place des formules “jeunes” comme ce resto ucclois, le Brinz’l qui propose un menu raffiné pour 39 euros. Sur les expériences, on note que les destinations plus proches gagnent en glamour dans la grande tendance de la proximité, le bonheur est près de chez vous, on se raccroche à l’essentiel, toussa. Le temps coûte cher et donc, il sert de monnaie autant que la valeur financière. Par exemple, les spas privés ont la cote car ils proposent un rapport temps/argent/bien-être à deux imparable. Et là, pas besoin de sortir de notre plat pays: on a Spa évidemment, Boetfort, Grimbergen à la sortie de Bruxelles, Wu Wei à Courtrai ou Chaudfontaine. Au moins, tout le monde en profite !

« La Saint-Valentin et notre consommation » dans l’émission Coûte que Coûte, à réécouter ici: https://www.rtlplay.be/coute-que-coute-sur-bel-rtl-p_12873/07-02-la-st-valentin-et-notre-consommation-c_12279021.

L’expérience de Salma : Thermae Boetfort

Dans la catégorie expérience, je prends soin de moi parce que j’ai ce qu’il y a de plus précieux au monde, j’ai nommé : « s’enfermer pendant 3 heures dans de l’eau et de la chaleur ». Ca, c’est le genre de plaisir individuel qu’il est bon de partager à deux !

C’est donc avec une délicieuse sensation de travail buissonnier que nous nous sommes dirigés un vendredi matin vers les thermes de Boetfort, à l’heure où le commun des mortels entamait sa première réunion du matin. Gros kiff garanti et absolu.

Dépaysement 1 : Le château. A peine sortis de Bruxelles, nous avons atterri dans un lieu qui ne ressemble à rien de ce qu’on a dans notre quotidien.

Dépaysement 2 : Enfiler le peignoir et les chaussons. Mais surtout, les enlever juste après pour faire un plouf dans le jacuzzi.

Dépaysement 3 : La lumière bleue et le massage. Un côté décadence romaine légèrement contrôlé si on se commande à manger pour le déguster sur les transats, juste en dessous du gros cœur en néon.

Conclusion : être seuls au monde, des fois c’est exquis. 

Le Lab dans votre boite à messages

Le Lab dans votre boite à messages