Décider d’aller un week-end à la mer, c’est à peu près comme miser un Chanel matelassé ou, toutes proportions gardées et sans prudence aucune, de miser sur Eden Hazard: une valeur sûre, que le temps soit de la partie ou pas.

Reste à savoir où, à la mer.
Knokke, est très sympa mais je n’ai jamais vraiment l’impression de quitter Bruxelles. C’est un peu comme la place Brugmann, mais avec du sable et du vent. Ostende a ce petit côté authentique et terroir mais est vite surchargé. Lorsque l’on nous a proposé Westende, j’ai dit « banco »! Découvrir une petite station, dont seulement 3 personnes autour de moi avaient déjà entendu parler, je signe !

Plage de Westende

Où dormir à Westende?

La découverte se poursuit aussi puisque je n’aurais pas d’emblée choisi un appart-hôtel, l’Holiday Suites pour un week-end, vu qu’on est un peu dehors toute la journée. Pourtant, il a l’avantage d’avoir un peu plus de place lorsqu’on est avec des enfants et de pouvoir se faire une pâte-huile d’olive-parmesan lorsqu’on est épuisés du grand air et de se faire un Monopoly sur la petite table basse en pyjama pieds-nus. Un vrai kiff.
Puis, si vous aviez vu la tête de mes filles lorsqu’elles ont découvert le lit superposé à 3 étages !!! Je serais toujours soufflée par la capacité de mes tigresses à s’émerveiller de la moindre petite chose, comme lorsqu’elles ont découvert notre logement à Holiday Suites. “Oh Maman c’est trop cool, un mini-appart !”
Puis “Oh maman un château gonflable ! c’est le meilleur week-end de toute ma vie!”.
By the way, c’est à quelle âge qu’on bascule du côté rabats-joie ?

Quoi manger?

C’est très simple, aller à la mer et ne pas manger ni frites ni glaces, c’est comme jouer au football sans marquer. Ça ne sert à rien. On la joue simple, confortable et régressif. De toute façon avec ce que le grand air nous fait avaler, la bistronomie est totalement déplacée.

Fritkot sur le parking du Holiday Suites : juste à point.
Point de grande gastronomie, mais ça fonctionne, surtout s’il fait beau et que vous pouvez les déguster sur les petits bancs devant, à la bonne franquette, pendant que les enfants font outrageusement circuler leur repas au sein de leur organisme en sautant dans le château gonflable. Après on s’étonne qu’ils n’aient pas toujours toutes leurs frites dans le même sachet, mais c’est encore une autre histoire. Attention, portions généreuses – si vous n’avez pas l’appétit de Barracuda, restez-en à la moyenne portion.
Glaces : Cocorico.
La glace au yaourt et à fraise ont un côté très enfantin, très réconfortant par leur simplicité. Mais toutes les glaces sont bonnes, évidemment. Oui, parfois le bonheur s’achète et pas cher. Ibidem pour les portions : je dirais qu’une boule en vaut quasi deux !
Pic-nic : la valeur sûre du coin.
Un sandwich thon-sable a un charme fou et unique : jamais vous ne mangerez cela à Bruxelles, non ? Sans rire, quel kiff de déjeuner sans vis-à-vis, en contemplant une mer aux azuls changeants… la thérapie anti-stress la plus simple et la plus efficace.

Se déplacer en vélo

Faut-il le préciser ? Vélo uniquement ! Cela a d’autant plus de poids que c’est moi qui vous le dit : je DETESTE le vélo en ville. Les cyclistes à Bruxelles me font d’ailleurs remonter de bas instincts parfois… Je le confesse. Ici, tout est plat, les pistes sont bien délimitées et la ballade est juste un énorme kiff. Un réel plaisir. Location de vélo chez Joli Sport, demandez des paniers et sacoches pour vos balades.

A faire …

Rien. Se balader, pousser jusqu’à Middelkerke, flâner sans objectif précis, pic-niquer, s’étaler sur la plage, sauter dans les vagues, tremper les pieds et courir dans le sable, creuser des trous, essayer de construire un château auto-destructible, faire des bulles en se demandant vers où elles iront, et surtout, surtout, surtout, attendre le coucher de soleil à la plage. Le guetter, l’attendre, s’impatienter, le surkiffer et se faire des câlins pendant.