Je vous propose d’explorer l’optimisme comme remède homéopathique au fatalisme ambiant. Un monde où l’on aime se plaindre de ce que l’on a pas, un monde où l’on chérit la consommation de l’instant présent, tout en exigeant de lui qu’il corresponde à nos standards de performance, y compris pour les doucereuses désillusions de la vie. Et oui, l’optimisme, ce n’est pas vénérer le soleil permanent, mais comme dirait Sénèque, c’est surtout apprendre à danser sous la drache. Ne devient pas optimiste qui le décrète, nonobstant les promesses neuro-marketing qu’on peut trouver en grande distribution.

C’est donc croire à la paix en tant de guerre, croire au soleil un mois de novembre en Belgique, espérer battre le Brésil quand on est la Belgique, penser qu’il est fou de parier 15 goals de la Belgique (pensée émue pour Krëfel), c’est espérer une revue de vos impôts (ben quoi), toussa, toussa. L’optimisme, c’est croire que les jeunes enfermés dans une grotte finiront par voir la lumière du jour. Quand on refait le match, ce n’est pas 15, mais 16 goals que la Belgique a mis. Encore des doutes.

Salma

Le Lab dans votre boite à messages

Le Lab dans votre boite à messages